Tu as déjà eu envie de comprendre comment tourner un orphelinat, mais tu t’es dit que ce serait trop compliqué à saisir ? Et si on parlait de ça comme entre amis, avec des mots simples, des images qui parlent, et un peu d’humour pour rendre le tout plus léger ?
Alors, c’est parti. On te présente aujourd’hui « La Maison des Petits Soleils » , un centre partenaire de Sel et Lumière en Mission, situé au Bénin.
Une maison pas comme les autres
Imaginez une grande maison. Pas un château, non. Plutôt une bâtisse solide, entourée d’un jardin poussiéreux, où les murs portent des dessins faits par les enfants, et où chaque coin cache une histoire. C’est ici que vivent une vingtaine d’enfants, âgés de 3 à 15 ans. Certains ont perdu leurs parents, d’autres ont été placés ici temporairement. Et tous, à leur manière, recherchent un endroit où se sentir en sécurité.
Comme dans une famille élargie
À la tête du centre, il ya Mama Adja , une femme dynamique qui a plus de patience qu’un professeur de maternelle en fin d’année scolaire. Elle est entourée d’une petite équipe : cuisinière, éducatrice, aide-soignante… chacun joue son rôle, comme dans une grande famille recomposée.
Chaque jour, ils gèrent :
- Les repas (soupe le matin, riz le midi, patates douces le soir — oui, parfois c’est basique, mais ça remplit),
- L’école (les enfants sont inscrits dans un établissement local, grâce aux partenariats),
- La santé (quand un enfant tombe malade, il faut trouver un médecin, souvent loin),
- Et surtout… les émotions. Parce qu’ici, beaucoup ont vécu des choses difficiles. Et il faut du temps, de la tendresse et de la présence pour guérir.
Études, jeux, routine : un quotidien pas si différent du nôtre
Les enfants se lèvent tôt. Ils rangent leur lit, lavent leur visage avec un peu d’eau, et hop, direction l’école. C’est peut-être une marche de vingt minutes sous le soleil, mais personne ne se plaint — ou presque.
Après les cours, retour au centre. Déjeuner, puis activités : chant, dessin, sport, ou simplement jouer à chat perché dans la cour. Il y a toujours un ballon troué qui traîne quelque part, mais ça suffit pour faire sourire tout le monde.
Le soir, c’est prière, brossage de dents, et histoire racontée par Mama Adja. Le genre d’histoire où les héros sont courageux, les méchants apprennent à être gentils, et les enfants s’endorment en rêvant qu’ils peuvent changer le monde.
Un fonctionnement fragile mais solidaire
Derrière cette routine apaisée, il y a aussi des défis. Parfois, l’eau manque pendant plusieurs jours. Parfois, les provisions tardent à arriver. Parfois, un enfant fait une crise de paludisme, et il faut traverser toute la ville pour trouver un médicament. Mais c’est là que votre soutien entre en jeu .
Grâce à des dons réguliers, à des parrainages, à des bénévoles sur place, le centre continue de tourner. Comme une vieille moto bien entretenue : elle sourit parfois, mais elle avance.
Et toi, tu peux faire quoi ?
Peut-être que tu ne peux pas partir aider sur place. Mais tu peux : Devenir parrain ou marraine d’un enfant. Faire un don ponctuel ou mensuel. Partager cette histoire autour de toi. Rejoindre une équipe locale de SLM pour aider à organiser des événements. Tout geste compte. Même celui qui semble minuscule. Parce que derrière chaque euro donné, il y a un enfant qui mange, qui va à l’école, qui dort en sécurité.
Une graine qui pousse lentement
Travailler dans un orphelinat, c’est un peu comme planter un arbre. Tu ne vois pas immédiatement les fruits, mais tu sais qu’un jour, il donnera de l’ombre, de la nourriture, de la force. Ici, on ne construit pas seulement des dortoiriophiles ou des classes. Sur construit des espoirs. Des rêves. Des futurs.
Et si tu veux mon avis, c’est exactement ce que le monde a besoin : des personnes prêtes à semer des graines de bienveillance, même sans savoir quand elles vont germer.
Alors, prêt(e) à faire partie de l’histoire ?
Tu viens de découvrir comment fonctionne un orphelinat partenaire de Sel et Lumière en Mission. Ce n’est pas parfait, c’est parfois difficile, mais c’est humain. Vrai. Important. Et divin quoi ? Tu peux en faire la fête. Pas forcément en allant sur place demain (sauf si tu veux, hein !), mais en posant un geste simple, depuis chez toi. Parce que l’amour, ce n’est pas toujours ce qu’on dit. C’est ce qu’on fait.
Merci à toi, lecteur curieux, cœur bienveillant, ami fidèle de SLM. Sans vous, rien de tout cela ne serait possible.
